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Histoire & tricot
13 mai 2014

Morbecque : Cathy Meder bergère des temps modernes

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C’était un rêve bien enfoui, une idée d’enfant : devenir bergère. ... / ... La Morbecquoise travaillait jusqu’à l’année dernière à l’Institut aéronautique Amaury-de-la-Grange (IAAG) de Merville. ... / ... À 45 ans, elle doit être aujourd’hui l’une des rares fileuses de France. ... / ... Un rêve qui s’est heurté aux réalités d’adulte. « J’ai passé un bac à l’Institut agricole d’Hazebrouck. Puis j’ai commencé un BTS, raconte Cathy Meder. Mais j’ai compris qu’il ne fallait pas être agriculteur pour être en rapport avec la nature, comme je voulais l’être.»

Le rêve a été un temps oublié. Études de décoration puis d’infographie, ... / ... 
«J’ai fait partie de la dernière charrette des licenciements. » ... / ... 
D’un seul coup, le rêve, a resurgi. Il n’était pas si loin, à portée de main, au bout d’une pelote. « J’ai commencé à tricoter vers 18 ans. Puis, j’ai eu envie de créer ma propre laine. Celle dans le commerce contient souvent plus de la moitié d’acrylique, issu des dérivés du pétrole. » La maman de trois enfants s’est formée en autodidacte en parallèle de sa vie professionnelle : elle a récupéré des toisons, a acheté du matériel (un rouet ou encore une cardeuse) en Nouvelle-Zélande.
Dans cette histoire, l’une de ses bonnes marraines a été son conseiller Pôle emploi. « La première fois, je lui ai dit : Vous allez me regarder avec de grands yeux. Il m’a écouté et m’a dit : Mais c’est merveilleux. » Cathy Meder s’est perfectionnée en suivant des formations, dans les rares associations qui existent. Car toute l’histoire liée au filage s’est perdue, « contrairement aux pays nordiques, à l’Australie ou en Nouvelle-Zélande. En France, plus personne ne file, (Mais si ! Beaucoup s'y remettent, voir Internet), la laine des moutons est quasiment toujours brûlée ou jetée ».

L’objectif de Cathy Meder, à terme, est double : vendre certains produits mais surtout promouvoir des gestes, une autre façon de vivre au travers d’ateliers pour les écoles, les centres de loisirs, les maisons de retraite, etc.
Aujourd’hui, son château à elle est une longère retapée dans le hameau du Parc à Morbecque où elle a installé son atelier.
Et – aussi invraisemblable que cela puisse paraître – elle fait tout de A à Z. Y compris les teintures, réalisées à base de fougères, d’insectes ou même… de pelures d’oignon ! Une aventure, lancée sous forme associative en septembre, qui rencontre une grande curiosité : dimanche, Cathy Meder était à la fête du Printemps à la base ; la semaine dernière au musée de Steenwerck. « Il y a une mode pour le tricot, certains sont prêts à mettre du temps et de l’argent – ce sera peut-être 200 € pour un pull –, pour avoir de la qualité. »
Cette semaine, Cathy Meder va recevoir son premier mouton et une chèvre angora. ... / ...  
-  Raphaëlle Remande La Voix du Nord - 

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Commentaires
R
ouah toute une passion et un projet...c vraiment chouette que cela fonctionne pour elle...;)<br /> <br /> mais cela ne doit pas etre facile quand meme...
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  • Animaux à toison, origine, élevage, traitement de ces toisons. Histoire, évolution des vêtements de laine à travers siècles et pays. Apprendre à tricoter : outils, matériaux, les premiers points, les finitions. Et nos grands-mères ? Et les enfants ? ....
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